1 novembre 2006
Le certificat énergétique pour bâtiment obligatoire ou volontaire ?
Le travail de l’Office Fédéral de l’Environnement pour la mise en place du certificat énergétique pour bâtiment, appelé aussi « passeport énergétique » arrive à son terme.

Ce certificat répond à la directive Européenne CE/2002 sur la performance énergétique des bâtiments, certificat déjà en vigueur dans la communauté Européenne et issue du protocole de Kyoto.
Une étude récente démontre qu’un tel outil, rendant transparent la consommation d’énergie et la production de CO2 des bâtiments, pour qu’il soit efficace, doit être ancré dans la loi, comme c’est déjà le cas dans les pays de la communauté Européenne.
Compromis « à la Suisse »
Pour faire face aux nombreuses pressions de certains milieux concernés, il est probable que ce certificat soit proposé sur une base volontaire jusqu’en 2010, date limite à laquelle il devra être ancré dans la loi.
D’une manière ou d’une autre, il fait d’ores et déjà partie des nouvelles mesures liées à la construction et l’ignorer va mettre les propriétaires dans une situation délicate, prenant le risque d’une dévaluation naturelle de leurs objets par la pression du marché se tournant vers les objets offrant la meilleurs performance énergétique, de la même manière que dans le domaine des équipement ménagers ou l’étiquette énergie a fait chuté en moins de 2 ans les prix des appareils affichant un classement médiocre.
La responsabilité des métiers du bâtiment est grande et les propriétaires ont avantage à exiger toutes les informations pour faire les choix judicieux lors de la construction ou lors de rénovation, voir lors d’acquisition d’objets existants.
NewsLetter de SuisseEnergie (PDF 630Kb)