21 mars 2005
World Economic Forum et OFEFP : ensemble pour le climat !
« La protection du climat est un grand défi pour l’humanité. Ce n’est pas seulement un élément central de la politique environnementale, mais c’est aussi une invitation à innover pour les milieux économiques.
Voilà ce qui a été affirmé lors de la rencontre de l’OFEFP et du Forum économique mondial, le 18 mars 2005 à Cologny près de Genève.
Les quelque 60 participants de l’économie, de la politique, de l’administration, des sciences et de la société civile ont notamment discuté de la politique climatique après 2012, soit à l’échéance de la première période d’engagement selon le Protocole de Kyoto. » |
(Extrait du communiqué de presse de l’OFEFP du 18 mars 2005)
Cette rencontre entre l’Office Fédéral de l’Environnement des Forêts et du Paysage et le World Economic Forum en est à sa deuxième édition depuis 2003 et a pour but d’encourager le dialogue entre les autorités et les milieux économiques.
Il a beaucoup été question des responsabilisations et des conditions générales en matière de réduction des émissions de CO2 jusqu’en 2012, année d’échéance de la première période d’engagement selon le Protocole de Kyoto, mais aussi de la manière de poursuivre le développement de la politique climatique après 2012 (Kyoto II).
Au terme de cette rencontre, l’OFEFP et le World Economic Forum ont publié une déclaration commune dans laquelle ils soulignent la nécessité d’avoir une politique climatique active.
Cette coopération entre l’OFEFP et le WEF va se poursuivre et s’intensifier, indique également cette déclaration commune.
Si ce genre de démarche est encourageante pour notre avenir planétaire, il est tout de même regrettable qu’il faille absolument trouver des arguments économiques pour motiver les décideurs de ce monde à s’investir pour une politique climatique sur le long terme.
C’est un peu comme si, pour décider de boucher le trou dans la coque d’un navire en train de couler, il fallait convaincre le capitaine d’un bénéfice financier substantiel pour qu’il prenne la bonne décision !
Espérons qu’il s’agit d’une réelle volonté, plus que d’une action marketing au profit de sociétés en mal d’image écologique.